Une nouvelle Histoire du Rock ?

Aux éditions Tallandier : "Histoire du rock" par François Jouffa et Jacques Barasamian. 900 pages et des poussières. Je le commence demain, je vous en donnerai des nouvelles !
http://www.tallandier.com/resultat.php?mode=auteur_ouvrage&id_ouvrage=374

ROCK IN IS THE AIR.



www.myspace.com/airnadette

Minuit et des poussières Gare of the North. Qu’est-ce que je fous là au fait ? Je ne me souviens plus. Je me pète la gueule à la station de taxi, et tombe quasiment aux pieds de SIDEBURN, THE champion 2006 de AIR GUITAR, air guitariste pour les AIR NADETTE, à la tête du duo éléctro-rock CHATEAU BRUTAL. Sideburn ramasse le tape recorder qui s’est échappé de mon bordel de sac. Il me demande en anglais : « What’s the fuck ?? are you a journalist or something ? », je dis : « yes, vous voulez une interview ?». Mon genoux écorché saigne, je vais pas appeler les pompiers quand même. On s’engouffre dans le même taxi. Il se souvient que son hôtel est juste à côté. On redescend. On décide d’une interview à l'arrache. Mon objectivité de journaliste fond comme de la glace. Sideburn est hyper sexy. Eléctrique. Je souffle et je me reprends. Un hôtel, une chambre, lui et moi, que demander de plus ? Pamela Desbarres est jalouse.

THE RT-Sideburn !
Yes ?

THE RT-Aren’t you back from New-York right now?
…Um, yes, that’s right… I was in brooklyn one week ago

THE RT-No, um, excuse me, I can’t really speak English,could you speak French please ?
Yeah…oui c’était bien sympathique , on a bien rigolé…j’étais à New-York la semaine dernière, et on a bien rigolé…


THE RT-Là tu repars bientôt…tu repars pour Los Angeles…qu’est-ce que tu as ressenti au niveau du public New-Yorkais ?
Non, le public c’est des cons, il faudrait qu’on les paie pour qu' ils se bougent le cul, donc c’est des cons, qu’ils aillent se faire foutre…

THE RT-Mais d’ailleurs c’est ce que tu as fait lors de ton dernier concert non ?
Oui oui, j’ai demandé au patron de sortir la caisse noire pour payer le public et les faire sortir…

THE RT-D’après ce que j’ai entendu dire, Pamela Des barres a fait un chapItre entier sur les fans…vous êtes intimes tous les deux non ?
Oui on s’est rencontré en 76…

THE RT-Et tu trouves ça juste ce qu’elle dit à propos des fans, ça se justifie ?
Ouais, c’est compliqué à gérer mais pas désagréable…


THE RT-Mais est-ce qu’un artiste peut se permettre d’avoir une vie intime ?
Se permettre ? pffff, wouais, je pense que l’artiste il s’en fout…c’est comme ça…


THE RT-Est-ce que toi tu te sens artiste ou performer ?
…non les artistes c’est chiant, ils pensent qu’ils font des trucs géniaux alors que tout le monde s’en branle, alors qu’un performer, c’est sur l’instant, il se passe un truc, ça prend ou ça prend pas, on prétend pas non plus révolutionner le monde….

THE RT-Par exemple, Lou Reed il a une sacrée réputation de…
De connard ?

THE RT- non, je voulais parler d’Iggy Pop…lui il a une réputation de baiseur…est-ce que toi et tes collaborateurs artistiques ça vous est déjà arrivé, de ramener des filles aprés les concerts ?
Pour Château Brutal c’est simple, on est finalement deux, Cusmar B est lui-même papa, et donc plus ou moins marié, du coup toutes les groupies se retournent vers moi, donc voilà, comment dire, il y a une sélection à faire, c’est assez pénible…mais c’est la loi du genre…


THE RT-Et parmi ta séléction…(là ça coupe et après, un blanc, puis des rires) est-ce que tu préfères les américaines ou les russes… ?
Moi je t’avoue que je suis plutôt sur les moldaves, j’ai connu une moldave en 88 qui était quand même un petit peu « olé olé » et une Luxembourgeoise en 92…donc je peux dire que je préfère les moldavos-luxembourgeoises…


THE RT-Et les Georgiennes ? ou les Arméniennes ?
Non, c’est pas trop mon truc…

THE RT-Est-ce que tu as déjà amené une femme dans ta chambre d’hôtel ?
(outré) non ! jamais, mon code déontologique ne me le permet pas…c’est mon coté straight age, ça se mérite…

THE RT-ça veut dire quoi « ça se mérite »?
c’est trop facile, c’est pas très sportif tout ça…

THE RT-Et en dehors des fans, je trouve que les rockers se tapent tous des top models…est-ce que toi tu te taperais Kate Moss ou Bianca Jagger?
Non, non hors de question, je suis sûr qu’elles sont infoutues de faire de la cuisine correcte, alors si c’est pour bouffer des pâtes de merde et de la jelly, c’est bon quoi j’ai déjà donné…


THE RT-Et vu qu’elles sont anorexiques tu risques de pas trop manger en plus?
En plus, alors…qu’elles aillent se faire foutre…


THE RT-C’est ton mot de la fin ?
Wouais mon mot de la fin c‘est qu’elles aillent se faire foutre !


THE RT_Ok. Les auditeurs, non, les lecteurs…
(Rires) ah ah ah :oui ! les auditeurs du journal…du livre seront trop contents de vous voir…

THE RT-Non non j’ai dit que ça allait être professionnel, donc écoute, je te remercie…
Et bien merci à toi, au revoir et
What’s the fuck is going on ? !

www.myspace.com/ilovechateaubrutal

2009...

en 2009...j'espère avoir plus de temps pour m'occuper de ce ROCK TELEGRAPH !

MARIANNE FAITHFULL

A l’occasion de la sortie cette semaine de son nouvel album « Easy Come Easy Go »

Marianne Faithfull sera en rencontre - dédicace exceptionnelle

à La Fnac Montparnasse

le 24 Novembre à 17h30



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MARIANNE FAITHFULL
EASY COME EASY GO

18 songs for music lovers



cover-MF-10-10.jpg



« L’ensemble impressionne par la qualité de l’instrumentation, des arrangements soignés, de la prise de son et du choix des chansons interprétées. » Télérama



« Marianne Faithfull est déroutante… depuis deux décennies, sa discographie relève du sans-faute voire de l’exceptionnel » Le Monde



« …Cela semble d’une facilité d’enfant. Rendre lipide les émotions les plus douloureuses à exprimer. C’est crooner, un métier. » Libération



« Easy come easy go ? Certes avec le temps tout s’en va mais ce disque lui restera. » Le Nouvel Obs



« Chapelet de chansons d’auteurs subliment interprétées par l’égérie la plus bouleversante du rock. » Rolling Stone



« On ressent ce qu’on avait éprouvé en écoutant les American Recordings de Johnny Cash : le frisson de voir les légendes s’approprier les morceaux des autres sans les saccager, le pressentiment qu’ils signent là un testament musical. » Rock & Folk



www.mariannefaithfull.org.uk

www.easycomeeasygothealbum.com

THe Budda Cakes ITW (by mail)

NEOEX FROM LONDON

e : The Budda Cakes
À : elektra spector
Envoyé le : Vendredi, 14 Novembre 2008, 15h57mn 55s
Objet : Re: itw by mail


Okay,
I will try and answer your questions:

"1.Gon you are writting a diary for the rock telegraph, now could u introduce yourself in a few words ? For example, when and why did u start playing your own music ?

I started playing music when I was 11. I had a guitar at home and my step-dad showed me a few chords. By this time we were living in the suburbs and I spent a lot of time at home, so I started playing and writing songs. I recorded them on cassettes, I also had a small tape machine, which allowed some overdubs.
When I was 13 I met a guy at school and we started playing and writing together. We had our first band and then things developed. A few years ago we went seperate ways though. He decided that music can be only a hobby for him, I wanted to make a living from it. I did a few things in between and finally moved to London. It's great as you can play millions of gigs here and everything is possible.

2. Could you describe your style to the rock telegraph's readers and what are your influences ? Actually which english band do you like and listen the most ?

I call my style NeoEX. It's Indie without guitars. It's really independent as The Budda Cakes do what they want. That's what NeoEx stands for - Neo Expressionism. Just express yourself. It can be the recording of you eating a potatoe. As long as you like it, it's good.

The Budda Cakes' influences are:

Einstuerzende Neubauten
+ Nick Cave
+ Bach
+ Motown
+ Rogers & Hammerstein
+ Victorian Age
= The Budda Cakes' version of NeoEX

3. London has the reputation to be a real electric city, where you can start a band in a few minutes and play everywhere, do u agree with it ? Has it be easy for you ?

I agree with that. When I started playing here I immediately had a few gigs lined up. I wouldn't say it is easy but the town is definitely embracing their musicians! People are also hungry for something new.

4. And to finish, you told me once you had recorded a session at The Abbey Roas studio : what did you feel ? "

It felt a bit holy. Like a church. Studio 2 is also very big and high and has all this Beatles history, that contributes to this impression. As soon as we started playing the pressure was gone though. It's fantastic there. I played the piano with which the Beatles reorded Lady Madonna and another one which they used on A Day In The Life. Ace!!!!

Thanks Gon, for the itw and for the diary ;))

Always welcome!

Les archives du ROCK TELEGRAPH-THE HELL BOYS- HOMMAGE à Nikola Acin





The Hell Boys
Fils du King

Petit hommage à Nikola Acin, que j’avais rencontré en 2006 pour The Rock telegraph et dont je n’ai appris la disparition que dernièrement. C’était une chouette rencontre et un très bon disque. Espérons qu'il ait croisé The King là-haut...


"Yarol (Poupaud) et le batteur du groupe, Ghani, sont en avance. Je m’installe avec eux et nous attendons le reste du groupe. Le batteur des Second Sex « plein d’hormones frétillantes » (dixit Yarol) traîne dans les parages et s’arrête une minute pour saluer Yarol. En attendant NiKola Acin (chanteur du groupe et journaliste ) et les autres membres du groupe, on parle de tout et de rien : Bloc Party s’est donc formé au siècle dernier ? The Rock Telegraph entre les mains (dans sa dernière version papier, ndrl), le batteur commente l’Edito où je parle des Plasticines et où je dis, je cite, qu’elles sont « trop lisses ». Silence gêné. Yarol connaît bien les Plasticines, il vient de signer leur premier single sur Bonus Track Record. Pas le temps d’en dire plus, Nikola Acin finit par arriver, suivi du guitariste et du bassiste. Et de leur avocat qui n’avait rien à faire ici, mais qui assiste quand même à l’interview. Histoire qu’on ne raconte pas n’importe quoi.

Comme avant chaque interview, le silence s’installe. On se regarde un moment, raclement de gorge, concentration, on y va. Commençons par le début. Comment se sont-ils rencontrés ? Christophe le guitariste et Nikola se rencontrent sur un terrain professionnel. Puis, Ghani, le batteur, qui jouait pour un groupe de Heavy Metal, rentre en scène. Adan, le bassiste, le plus jeune du groupe est recruté pour son talent, au lycée. Voilà, ils se connaissaient déjà au lycée. C’est dire la complicité qui existe entre eux, une certaine connivence. : « On s’amusait à répéter ensemble dans un studio de Levallois Perret… on faisait des reprises, des Stones principalement, c’était notre première source d’inspiration…on jouait pas mal « Paint it Black » et le blues via les Stones « Little Red Rooster ». On a essayé de taper dans le simple pour nos premières chansons ».

-Vous faites encore des reprises en concert ? des reprises des Stones par exemple ?
-Justement ! on essaie de varier les reprises, ça tourne autour d’une douzaine, maintenant on a pris le pli…
-Ce qui était compliqué c’est que nous avions trois univers différents
-On jouait des morceaux sur lesquels nous étions d’accord…mais on ne se sentait pas de reprendre les Beatles ou des trucs des années 50…

-Et les sex Pistols alors ?
-ça faisait parti d’un projet de reprises pour une compil’, qui ne s’est pas faite…c’était marrant de reprendre les Sex Pistols, mais à l’envers, c’était un hommage à Glen Matlock qui a composé le morceau. En fait, je me rappelle maintenant, l’idée m’est venue en regardant le DVD classic albums où ils racontent comment ils ont fait leur morceaux. On voit Matlock avec une gratte accoustique avec de supers mélodies, donc avec tout l’amour et la dévotion que je leur porte, je me suis dit que ça serait un meilleur hommage pour eux que de la reprendre note par note…donc autant leur rendre hommage en mettant en valeur la qualité mélodique…
-En général, c’est Nikola qui a l’idée des reprises…
-wouais, wouais…je passe mon temps à réfléchir la nuit aux reprises qu’on va faire…comme eux ils ont des vies et des femmes…
-Et des lunettes ! » (le batteur qui a mis ses lunettes de soleil…)
-Il aime bien souligner son origine Germano-pratine… ».

-Bon, ok, les mecs. Et votre look alors ? Chemises panthères, costards noirs et bagouzes à tête de mort… ?
-C’est une invocation animale en fait…c’est une traduction qui remonte à…Moboutou ? c’est Moboutou qui avait un chapeau léopard, non ?
-Oh l’avocat qui flippe, on va encore avoir du courrier ! (rires)
-C’est aussi parce qu’il fallait une identité, un uniforme, et le léopard c’est ce qui nous rapprochait tous quoi…
-C’est l’idée d’être comme dans les groupes de soul aussi, d’avoir l’uniforme du groupe comme les Miracles ou les Temptation voilà et…ma grand-mère s’est plaint parce que c’est son dessus de lit que j’ai pris mais elle a compris que c’était pour une bonne cause…

-J’ai l’impression que vous reprenez les codes visuels du Rock and Roll à ses origines…
-Jerry Lee Lewis avait une veste à col léopard…mais ce n’est pas comme si on se disait, tiens reprenons les codes mais c’est juste une identité qu’on a toujours eu depuis le début…
-(Adan) non mais on va voir un show quoi ! C’est un respect pour le public…

-Et le titre de l’album , Mutant Love ?
-Au départ je me suis rendu compte que c’était pas mal comme titre d’album et en fait c’est un genre de pornographie au Japon… » (Rires des autres) « non je plaisante pas pour une fois…hum c’est la pornographie qui concerne les monstres à tentacules, de la pornographie de bande dessinée, genre qui montre des femmes avec 8 paires de poitrines, avec un monstre avec plein de verges au bout des doigts, c’est le mutant love, c’est comme ça qu’ils appellent ça…j’ai appris ça chez Daniel à la boutique…on vient de faire des accents débiles en imitant les asiatiques (rires)

-Et vous pouvez me parler des chansons de l’album ? disons…titres par titres ?
Adan : -Disconnected alors, non ? une chanson que Nikola a écrite…
-ça c’est une compo d’Adan…
-Non, non, en fait Nikola a trouvé une chanson, il a écrit les paroles…voilà c’est une chanson qui s’appelle Disconnected…moi, tout de suite, pam ! Disconnected, ok, j’ai la mélodie et c’est arrivé très vite…les autres titres des chansons c’est Nikola…genre mutant love…

-Vous travaillez comment ?
Adam : - En général quand Nikola compose, il arrive avec ses mélodies et on arrange les accords ensemble
Nikola : je suis incapable de faire des arrangements, je viens avec en gros ça tient avec 4 accords maximum et vaguement une mélodie de voix et avec les paroles…et y’a du déchet, quand j’arrive avec 4/5 chansons si j’arrive à en placer une c’est déjà un succès…
-Mais c’est bien il faut qu’on soit exigeant entre nous !
-Après y’a des ambitions qu’on a de composer de jolies chansons dans un style un peu inspiré par ceci, dans un style qui va plutôt vers cela…ça nous fait plaisir à nous 4 de ne pas répéter le même genre musical systématiquement…

-J’ai lu une critique qui disait que lorque vouschantiez en anglais c’était bien mais quand vous abordiez la langue de Molière ça se cassait un peu la figure…
-Ma réponse c’est qu’il ne m’a pas encore entendu chanter en Hollandais !
-C’est là que ça prend toute sa valeur…
-Non non mais c’est une opinion comme une autre…je me considère davantage parolier que compositeur, mes compos sont élémentaires, par contre je fais gaffe aux paroles, que ce soit cohérent et que ça tienne debout…

Et vous trouvez que ce débat tient la route ?
-On fait les chansons comme elles sortent ! on ne se pose pas la question de savoir si on les chante en anglais ou en français et voilà…
Nikola : j’écris vraiment les textes d’une traite, je me dis, pas mal, y’a un refrain…c’est aussi dû au fait que le français est accentué à la dernière syllable des mots…je connais très peu de bons paroliers Français…j’essaie de me donner des exercices, des thèmes comme dans Besoin de rien, un type qui est tenté par une secte…y’a des fantasmes, comme celle où je parle du rêve où je me retrouve devant les portes de la maison d’Elvis…

-Vous êtes allés à Graceland, non ?
-On est allé en pèlerinage…

-Vous feriez un hommage à Elvis ?
-On a déjà fait Burning Love…c’est un hommage permanent !
-On est tous fans d’Elvis au sein des hell Boys !

-Je pensais au format de vos chansons aussi, qui ne dépassent pas les 3mn30, c’est un format idéal pour la radio ça…
Adam : -j’aime bien garder le format traditionnel des chansons qui font 3m30
-En même temps, en concert, on n’hésite pas à rallonger les chansons…On aime les belles chansons, cela dit on a pas mal de goût pour les choses psychédéliques et si y’a moyen que ça vienne spontanément, c’est toujours bienvenu, on est jamais fermé à une idée parce que elle ne va pas dans le sens de ce qu’on avait décidé initialement. Cela dit un des grand boulot qu’on a fait sur le groupe, un des premiers conseils qu’on nous avait donné c’était de travailler les fins de chansons. Et de finir bien ensemble ! »

Elektra Spector /the rock telegraph 2006

The Hell Boys, Mutant Love, (Bonus track record/Discograph)
Ghani El Hindy – Batterie
Christophe Lagarde — Guitare lead, voix
Adan Jodorowsky — Basse, piano, orgue, voix
Nikola Acin — Voix, guitare rythmique"

The Rock telegraph

Ma photo
THE ROCK TELEGRAPH est un webzine de musique qui ne vous parlera pas de musique comme dans les grands magazines de rock. Pas de blabla savant. Beaucoup de subjectivité : ça me plait ? j'en parle. Sinon, je ne perds pas mon temps. Les coups de coeur, voilà comment The Rock Telegraph marche.